« Petite fille, née en hiver d’un père d’origine bretonne et d’une mère ardennaise, j’ai affiché très rapidement un caractère trempé. Enfant, je voulais devenir Chef Apache, puis, en comprenant les spécificités ethniques et donc les limites à mes souhaits, j’ai voulu être cow-boy (genre Danse avec les loups ou Little Big Man). A l’adolescence, je voulais partir avec le Commandant Cousteau. Trente années après St Germain des Prés, je revendiquais l’Existentialisme… Aujourd’hui, je suis professeur de cours philosophiques. Active et engagée, mes objectifs pédagogiques et mes travaux d’écriture sont tous tournés vers la réflexion humaniste, certains avec force et désespoir, d’autres avec l’ironie propre aux vrais sensibles, mais toujours avec le même dénominateur commun : la condition de l’Homme, ses espoirs et ses doutes. Cet engagement citoyen m’a valu la reconnaissance de mes pairs avec le prix de la Fondation Reine Paola pour l’enseignement, le prix de la CommunautéFrançaise de Belgique et le prix Condorcet-Aron. En 2003, j’ai été Namuroise de l’Année et reconnue « Enseignant Entreprenant ».  Certaine que les actes prévalent sur les paroles, j’affiche une attitude résolument anti-tartuffe en disant qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une face de Carême pour défendre la vie car défendre la vie c’est l’aimer. J’apprécie cette réflexion de Zola qui dit qu’il faut savoir où on veut aller, que c’est bien…mais que c’est encore mieux de montrer qu’on y va et il m’arrive d’ajouter « Tu veux du bonheur? Donne du bonheur… »

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5 réponses à “Brigitte Guilbau”

  1. Mon avis sur ce livre, Le cri du Yéti : Ce livre est sublime… Un concentré d’émotions, des mots qui vous vrillent le coeur.
    L’histoire se lit facilement, parsemée d’humour, de remarques pertinentes sur la vie de couple et la vie, en général. Et on plonge soudain…
    « Il faut se poser les bonnes questions ». Dans cette vie où, justement, trop souvent on avance sans même se poser de questions. Clémence, un jour comme un autre, décide de quitter cette vie qui ne lui ressemble pas. Elle se cherche, ose regarder sa solitude, la vivre et mettre à l’épreuve cette nouvelle liberté. Elle rencontrera d’autres solitudes, celles que l’on vit à deux, les plus terribles peut être. Elle repart pour un autre ailleurs, là où brille le soleil, là où l’on se doit de s’amuser et de faire au moins semblant d’être heureux.
    La deuxième partie de ce livre m’a fait sombrer dans un tourbillon de sentiments forts, profonds, une envie d’en finir vite, de ne pas laisser les personnages souffrir plus longtemps. Envie aussi de croire à la réussite de leur plan.
    Une histoire très forte, mêlant amour, don de soi, courage et ténacité…Tout cela sera nécessaire pour réussir un pari impossible et gagner face à une réalité sordide.
    Je n’ai pas de suite saisi le sens du titre choisi. Ce cri du yéti…Pourtant, tout est dit, en raccourci, dans ce titre. De tous les maux, seule la mort est définitive. Espérer et faire encore un pas en avant pour prouver qu’on est encore vivant…Ce pas qui permettra à cette mère de sauver un bien, plus précieux que sa propre vie.
    Il s’agit d’un roman et on aimerait tant qu’il ne s’agisse que de cela : un roman. Mais Brigitte nous parle là d’un sujet grave et bien réel. Un sujet dont on parle peu. La faim dans le monde, ça oui, on peut en parler, car, après tout, nous ne sommes pas responsables des caprices de la météo ou des injustices géographiques de certaines parties du monde. On peut faire preuve de bonté en donnant, un peu…Mais parler de la traite des êtres humains, de l’esclavage, du tourisme sexuel, là, on n’est plus dans le même créneau. Cela existe et perdure car il y a des êtres humains qui sont à l’autre bout de la chaîne pour « profiter »…
    Je terminerais par la dédicace de Brigitte :« N’oublions jamais que même au creux de la nuit la plus noire, la lutte est encore un espoir. »

  2. […] Lilys éditions sera présente ce 30 septembre avec deux auteurs : Thomas Dansor, JJ William etBrigitte Guilbau […]

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